À mon sens, il faut d’abord être curieux, sensible et à l’écoute. Savoir voir l’invisible parfois.
Un photographe doit savoir remarquer ce que les autres ne perçoivent pas, il doit être capable de saisir des détails parlants, qui racontent quelque chose, qui véhiculent de l’émotion. »
Depuis toute petite, je considère que l’image berce le quotidien et forge l’imaginaire.
Un cliché instantané a le pouvoir de ne pas décider d’un scénario, et de laisser notre imagination s’évader selon nos émotions.
J’ai toujours aimé l’art, le dessin, la peinture, la photographie et j’ai rapidement été convaincue de vouloir m’orienter vers un métier artistique. J’ai commencé par une année au cours préparatoire aux arts appliqués de Vevey en 1993.
C’est là que j’ai vraiment commencé la photographie, le développement, les tirages.
Je voulais initialement devenir graphiste et si je n’avais pas eu ce professeur de photographie qui m’a imposé de passer l’examen d’entrée pour l’école de photo… je serais peut être graphiste ! J’ai donc poursuivi mes études à l’école de photographie de Vevey de 1994 à 1998.
Actuellement, je travaille sur plusieurs projets d’expositions et d’ateliers. Exploratrice, passionnée, j’ aime travailler et découvrir différentes techniques (photo-gravures, anciens procédés, peintures) pour aller au-delà
de la simple image photographique. Peut-être par nostalgie de la magie de l’argentique.
C’est avec un grand intérêt que j’ouvre les portes de mon atelier. Pour moi ouvrir mon atelier, c’est ouvrir mon
intimité, c’est oser se dévoiler. C’est partager avec le public des moments suspendus. Les laisser découvrir
mon antres, qui me sert d’avantage de cachette et de bulle. C’est transformer mon acte créatif en moment de
partage. C’est rendre plus accessible au public l’art qui berse habituellement mon quotidien.
Delphine