Le travail de Naomi Middelmann s’articule autour de la mémoire et de sa subjectivité. À travers ses œuvres, elle interroge les mécanismes du souvenir et leur transformation dans le temps. Cet espace fragile entre mémoire et imagination constitue le socle de sa recherche artistique.
Depuis 2020, elle explore ces thématiques en créant des cartes imaginaires où les repères s’effacent et se recomposent. En parallèle, elle travaille depuis 2023 sur la série « Qui se souviendra de moi ?», inspirée de lettres et cartes retrouvées datant des années 1910-1950, où résonnent des fragments de mémoire et trajectoire personnelle.
Sa démarche, à la croisée de l’art visuel, la science et l’écriture, donne naissance à des œuvres où l’imagination et la mémoire se superposent, s’effacent et se réinventent. Ses installations monumentales, dessins, objets et compositions cartographiques interrogent le spectateur sur la frontière entre la mémoire et le récit imaginé.
Son approche transversale l’amène à collaborer sur des projets de recherche avec des neuroscientifiques en Suisse et aux États-Unis. En 2021, elle bénéficie d’une bourse de recherche artistique du Canton de Vaud, lui permettant une résidence dans un laboratoire de neurosciences de l’UNIL. La même année, en résidence au Musée Jenisch, elle réalise une œuvre monumentale de 25 mètres sur gaze, matérialisant la fragilité et la persistance du souvenir. Cette œuvre était exposée au CHUV, au Stapflehus à Weil-Am-Rhein (DE) durant la Regionale 2023, et au Kunstraum Hochdorf.
Depuis 2021, son travail a été présenté dans des expositions muséales en Allemagne, Espagne et aux Etats-Unis à New York, Los Angeles et Portland.
Elle est représentée par la Galerie Jasmin Glaab à Bern (CH) et la Galerie CDAC à Desmoines (USA).
Ses oeuvres sont présentes dans des collections publiques et privées en Suisse, Europe, Australie, Canada et États-Unis. Elle est membre Visarte.